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Pacte de responsabilité : "Il n'y a pas de contrepartie" (Medef)

Pierre Gattaz s'est exprimé lundi devant la presse au premier jour de la visite de François Hollande aux Etats-Unis. Le patron des patrons français fait partie de la délégation économique qui accompagne le président français. Il est revenu sur le pacte de responsabilité qu'il juge bon pour l'entreprise et pour l'image de la France mais pour lequel il ne veut pas entendre parler de contreparties.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christophe Morin Maxppp)

Pierre Gattaz adhère au pacte de
responsabilité pour ses baisses de charges, il parie aussi sur la création d'un
million d'emplois... mais il ne veut pas entendre parler de contreparties de la
part des entreprises. Voilà, en substance, l'avertissement lancé lundi par le
président du Medef depuis les Etats-Unis, où il accompagne le président François
Hollande et ses ministres.

"J'entends 'on va vous obliger, on va vous mettre des pénalités'... Il faut arrêter ce discours insupportable" (Pierre Gattaz)

* Alors que le patron des patrons
avait dans un premier temps annulé une conférence de presse devant les journalistes
américains et français pour ne pas s'exprimer avant les chefs d'état, il a finalement
décidé de parler hier-soir. "
Quand j'entends parler de contrepartie dans
ce pacte, j'entends aussi des gens qui me disent : 'on va vous
contraindre, on va vous obliger, on va vous mettre des pénalités, si vous ne le
faites pas vous allez être punis...' Il faut arrêter ce discours qui est
insupportable. On n'est pas dans une cours d'école, ça suffit* ", a-t-il dit.

Le Medef attend "la trajectoire de baisse de la fiscalité sur les entreprises "

Bon pour l'entreprise et pour l'image de la France, le pacte
de stabilité ne peut pas être selon Pierre Gattaz l'unique levier de la reprise. "Moi ma seule ambition c'est que le
pays réussisse et c'est que l'entreprise soit le vecteur de cette réussite
",
explique-t-il.  "Maintenant, j'attends
du gouvernement qu'il me précise en mars prochain la trajectoire de baisse de
la fiscalité sur les entreprises
", a-t-il poursuivi.

Avec ce
discours, Pierre Gattaz doit encore accompagner François Hollande pendant deux
jours aux Etats-Unis.

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