Pour l'économiste Thomas Piketty, les 7 heures de travail par an sans salaire proposées par le Sénat "ne vont pas dans le sens de l'histoire, où l'on travaille moins à mesure que l'on s'enrichit"

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Pour l'économiste Thomas Piketty, les 7 heures de travail par an sans rémunération proposées par le Sénat "ne vont pas dans le sens de l'histoire, où l'on travaille moins à mesure que l'on s'enrichit"
Pour l'économiste Thomas Piketty, les 7 heures de travail par an sans rémunération proposées par le Sénat "ne vont pas dans le sens de l'histoire, où l'on travaille moins à mesure que l'on s'enrichit" Pour l'économiste Thomas Piketty, les 7 heures de travail par an sans rémunération proposées par le Sénat "ne vont pas dans le sens de l'histoire, où l'on travaille moins à mesure que l'on s'enrichit" (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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La mesure envisagée par le Sénat d'instaurer une contribution solidaire de sept heures sans salaire par an fait réagir. Jeudi 21 novembre, l'économiste Thomas Piketty déplore sur franceinfo une mesure paradoxale, qui "ne va pas dans le sens de l'histoire".

Le gouvernement envisage de demander aux Français de travailler 7h gratuitement, un acte de solidarité pour financer les collectivités et le grand âge. Invité de franceinfo jeudi 21 novembre, l'économiste Thomas Piketty, qui publie Vers le socialisme écologique : chroniques 2020-2024, estime que "cela ne va pas dans le sens de l'histoire"

L'université délaissée, "un gâchis humain sans précédent"

"L'histoire que l'on a devant et derrière nous, c'est une histoire où l'on travaille moins à mesure que l'on s'enrichit", pointe l'économiste, qui souligne que les besoins en productivité nécessiteraient d'"investir beaucoup plus dans l'éducation, dans l'université notamment". "C'est cela le grand gâchis humain actuellement en France et depuis une dizaine d'années, c'est que le nombre d'étudiants a augmenté, mais les budgets n'ont absolument pas suivi", développe Thomas Piketty, qui déplore un "gâchis humain sans précédent" en dehors des "filières élitistes", qui s'en sortent mieux selon lui.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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