Pouvoir d'achat : la bataille du hard-discount fait rage entre les enseignes
Action, Normal ou Noz, depuis dix ans, ces enseignes se multiplient partout dans l’Hexagone. Un Français sur deux fréquente ces enseignes de hard-discount. La concurrence est rude. Chaque mois ou presque, un nouveau magasin de ce type ouvre en France. En banlieue parisienne, voilà trois jours que le magasin Primaprix est ouvert au public, tout droit venu d’Espagne. "Tout est cher maintenant, alors on cherche pour un peu faire des économies", justifie un client.
20 fois moins de marques qu’en hypermarché
Dans les rayons, il y a des marques françaises ou étrangères. Mais il y a moins de références pour les clients : 2 500 au total, soit 20 fois moins qu’un hypermarché classique. Parfois, le compte n’y est pas. Certains produits sont proposés à des prix attractifs. Pour faire baisser les coûts, l'entreprise achète à l’étranger des invendus ou des fins de stock avec des défauts. L’objectif pour l’enseigne est de concurrencer la grande distribution en misant sur le hard-discount.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.