Pouvoir d'achat : un projet de loi et des compromis pour la majorité
L'examen du texte sur le pouvoir d'achat à l'Assemblée nationale débutera lundi 18 juillet, en séance publique. Les macronistes parviendront-ils à trouver des compromis sur certains sujets ? Explications.
Le projet de loi pouvoir d'achat fera son entrée lundi 18 juillet à l'Assemblée nationale. Les débats s'annoncent mouvementés. Le projet à 25 milliards d'euros ne satisfait pas les oppositions. La NUPES plaide pour un SMIC à 1 500 euros, une mesure d'ores et déjà balayée par la majorité, qui propose de porter la prime Macron jusqu'à 6 000 euros.
Le rapport de force plus favorable à la majorité
Un compromis serait-il possible ? Les Républicains (LR) ont pour objectif d'en faire aboutir un, en proposant de bloquer les prix du carburant à 1,5 euro le litre. La majorité, de son côté, défend le chèque énergie, de 100 à 300 euros, destiné aux travailleurs les plus précaires. Le Rassemblement national, lui, souhaite revoir à la baisse le prix des denrées alimentaires, en fixant la TVA à 5,5%. Le gouvernement s'y oppose, et met en avant le chèque alimentaire en faveur des classes populaires. Les députés macronistes savent que le rapport de force ne leur est plus favorable. Si les discussions sont ouvertes, la majorité prévient : tout à un cout. "Nous ne voulons pas dépasser le déficit de 5% pour l'année 2022", explique Jean-René Cazeneuve, député LREM du Gers.
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