Vendanges : de plus en plus de salariés et retraités rejoignent les rangs pour arrondir les fins de mois
Les vendanges, particulièrement précoces cette année, promettaient un véritable casse-tête aux viticulteurs pour trouver de la main d’œuvre. Finalement, de nouveaux candidats cherchent à arrondir leurs fins de mois.
À 78 ans, Christian Vachet est fidèle au rendez-vous des vendanges, tous les matins depuis une semaine. "J’aime ça, parce que déjà, on est à l’air. Donc le matin, je fais ça et l’après-midi, partie de boules", décrit le vendangeur. Un travail éreintant, mais nécessaire pour cet ancien ouvrier à la retraite. En 15 jours de vendanges, il gagne environ 600 euros. "C’est une caisse à part pour la famille", dit Christian Vachet, qui touche une retraite d’"à peine 1 400 euros".
Financer les études de ses enfants
À ses côtés, de plus en plus de retraités. Sans cet argent, Didier Lometti, un ancien militaire, aurait du mal à financer les études de ses deux enfants. Un contexte difficile, qui amène aussi de plus en plus de salariés à rejoindre les vignes. Sergiu Marc a 21 ans, il est ouvrier du BTP et vient ici pour compléter son salaire. Face à la pénurie de main d’œuvre dans le secteur, ces nouveaux profils de vendangeurs sont bien accueillis par les professionnels de la vigne.
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