Réforme des retraites : "Nous sommes toujours ouverts aux améliorations", assure le ministre du Travail
Ce qu'il faut savoir
Après la forte mobilisation de jeudi, le gouvernement se montre ferme, mais assure être prêt à tendre la main. "Nous sommes toujours ouverts aux améliorations", a assuré le ministre du Travail, Olivier Dussopt, vendredi 20 janvier. "Nous avons un double objectif, a-t-il ajouté. "Améliorer notre système de retraites" et "l'équilibrer", a-t-il répété, comme il ne cesse de le faire ces dernières semaines.
>> Ce direct est désormais terminé.
Nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier. Les syndicats ont annoncé dès jeudi soir une nouvelle journée de grève pour le 31 janvier. "Cette réforme est inacceptable et va à l'encontre des intérêts de la population", a réaffirmé l'intersyndicale devant la presse. Pour ces huit syndicats, "le message est très clair : le gouvernement doit renoncer" au report de l'âge légal de départ à 64 ans et à "l'accélération" de l'allongement à 43 ans de la durée de cotisation. De son côté, SUD-Education a annoncé une grève reconductible à partir du 31 janvier.
Une mobilisation massive partout en France. Deux cents cortèges avaient été recensés sur tout le territoire. Les chiffres des autorités ont attesté d'une mobilisation très importante : 36 000 personnes à Toulouse, 26 000 à Marseille, 25 000 à Nantes, 19 000 à Clermont-Ferrand, 17 000 à Rennes. A Paris, le ministère de l'Intérieur a comptabilisé 80 000 manifestants. Selon la CGT, ils étaient 400 000 dans la capitale.
Des dizaines d'interpellations. A Paris, des heurts ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants. Au cours de la journée, 44 personnes ont été interpellées pour port d'armes prohibé, outrage et rébellion et jets de projectiles notamment, selon un dernier bilan de la préfecture de police de Paris diffusé jeudi peu avant 23 heures. A Lyon, les forces de l'ordre ont procédé à 17 interpellations, selon la préfecture.