Réforme des retraites : le spectacle des débats à l'Assemblée nationale est "lamentable", dénonce Laurent Berger
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
"C'est un spectacle lamentable qui n'a rien à voir avec la dignité du mouvement de la rue." Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a vivement critiqué le déroulé des débats à l'Assemblée sur la réforme des retraites, lors de l'émission "Le Grand Jury" diffusée sur RTL, Le Figaro et LCI, dimanche 12 février. La première semaine d'examen du texte de la réforme des retraites, déjà houleuse, s'est achevée par l'exclusion pour 15 jours du député insoumis Thomas Portes, pour avoir posé, dans un tweet, le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt.
Le ministre du Travail "prend en compte la mobilisation". "Il ne faut pas être dans le déni, il faut prendre en compte la mobilisation, prendre en compte les inquiétudes", a reconnu le ministre du Travail Olivier Dussopt, invité de l'émission "Dimanche en politique" sur France 3, au lendemain des manifestations contre la réforme des retraites qui ont réuni entre 963 000 et plus de 2,5 millions de personnes.
Le trafic a repris à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Le trafic aérien a repris normalement dimanche matin à l'aéroport de Toulouse Blagnac, selon France Bleu Occitanie. Les décollages avaient été annulés samedi à partir de 20 heures en raison d'un mouvement de grève des contrôleurs aériens. Le trafic aérien avait également été perturbé à l'aéroport Paris-Orly, samedi après-midi, avec un vol sur deux annulé.
Bruno Retailleau met en garde Aurélien Pradié. Interrogé par Le Journal du dimanche, le patron des sénateurs LR a assuré qu'Aurélien Pradié ne pourrait pas rester numéro deux du parti "s'il ne vote pas le report de l'âge légal". Le député du Lot demande des garanties sur les carrières longues, au grand dam de certains collègues des Républicains, qui s'inquiètent pour la crédibilité de la droite. Selon lui, "il faut arrêter la surenchère".
La majorité ne transige pas. Pour la députée de la majorité Stéphanie Rist, il ne s'agit pas de "faire comprendre la réforme, mais faire comprendre la réalité dans laquelle on se trouve", à savoir "la réalité de la démographie de notre population et le fait qu'il n'y a plus assez de jeunes pour payer les retraites des futurs retraités dès 2024-2025". L'élue de Renaissance met en avant l'importance des débats au sein du Parlement, et appelle à "aller au vote", persuadée que "Les Républicains, en cohérence, pourront voter cette réforme".