Réforme des retraites : Emmanuel Macron confirme qu'il proposera aux syndicats "d'échanger" après la décision du Conseil constitutionnel
Ce qu'il faut savoir
"Le pays doit continuer d'avancer." Emmanuel Macron a confirmé, mercredi 12 avril, qu'il proposerait aux partenaires sociaux un "échange qui permettra d'engager la suite et de tenir compte des décisions, quelles qu'elles soient, du Conseil constitutionnel", attendues vendredi à propos de la réforme des retraites. "Je sais que la période gardera encore les traces des désaccords du moment", a ajouté le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Amsterdam (Pays-Bas).
>> Ce direct est désormais terminé.
Fin de semaine décisive pour l'exécutif. Emmanuel Macron réunira Elisabeth Borne, plusieurs ministres et des cadres de la majorité vendredi à 16 heures, a appris franceinfo, mercredi, auprès de l'Elysée, alors que le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur la réforme des retraites. Il devrait y être question des conclusions des consultations organisées par la Première ministre avec les forces politiques et les partenaires sociaux. Ce rendez-vous aura lieu au lendemain de la 12e journée de mobilisation de la réforme des retraites, jeudi.
Entre 400 000 et 600 000 manifestants attendus jeudi en France. Depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, et dans le contexte des vacances scolaires dans la zone A, c'est la plus faible prévision, selon une note des renseignements territoriaux que France Télévisions a pu consulter. Les renseignements s'attendent toutefois à de nouveaux modes d'action après la décision du Conseil constitutionnel vendredi. A Paris, la manifestation s'élancera à 14 heures de la place de l'Opéra, pour rejoindre la place de la Bastille à 19 heures.
"Les gens pourront manifester sans crainte", assure Gérald Darmanin. Invité de France Bleu Gironde mercredi, le ministre de l'Intérieur a justifié l'intervention "de la police avec la force" lors des dernières manifestations. Il assure également que, jeudi, "les gens pourront manifester contre le projet du gouvernement sans crainte".
Le déplacement d'Emmanuel Macron aux Pays-Bas de nouveau perturbé. Deux personnes munies d'une banderole ont tenté de perturber l'arrivée du chef de l'Etat à l'université d'Amsterdam, mercredi. Elles ont été arrêtées par les services de sécurité, rapportent les envoyés spéciaux de France Télévisions. "Pour l'honneur des travailleurs même si Macron ne veut pas, nous on est là", a scandé un des manifestants avant d'être plaqué au sol par des forces de l'ordre.