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Réforme des retraites : entre 600 000 et 800 000 manifestants attendus en France ce jeudi 23 mars, selon les renseignements territoriaux

Trois-cent-vingt actions sont annoncées partout en France. À Paris, les renseignements territoriaux attendent entre 40 000 et 70 000 personnes mobilisées.
Article rédigé par franceinfo, David Di Giacomo
Radio France
Publié Mis à jour
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Lors d'une manifestation contre la réforme des retraites à Marseille, le 15 mars 2023. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Entre 600 000 et 800 000 manifestants sont attendus jeudi 23 mars en France pour la 9e journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites, selon une note des renseignements territoriaux que franceinfo a pu consulter mercredi. À la suite du recours au 49.3, et du "climat insurrectionnel qui s'est instauré ces derniers jours", les renseignements craignent notamment des débordements dans une dizaine de villes en France comme à Paris, Lyon, Nantes, Rennes, Lille ou encore Caen. 

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Trois-cent-vingt actions sont annoncées partout en France. À Paris, les renseignements territoriaux attendent entre 40 000 et 70 000 personnes mobilisées. Ils estiment que 400 à 600 gilets jaunes et 400 à 600 "éléments radicaux", seront présents dans le cortège qui s'élancera à 14 heures de la place de la Bastille pour rallier la place de l'Opéra. Selon la note : "les organisations syndicales s'inquiètent d'une flambée de violences par des éléments radicaux" en tête de cortège. Par conséquent, cette violence pourrait "paralyser la bonne marche de la démonstration". 

Des actions des militants d'ultragauche redoutées

Les renseignements territoriaux redoutent une importante participation de "jeunes perturbateurs", de Gilets jaunes ou de militants contestataires d'ultragauche à Lyon et à Nantes ainsi que dans plusieurs villes de France. À Rennes, ils estiment que 400 personnes de mouvance contestataire "tenteront de s'en prendre aux magasins du centre-ville". À Lille, 400 militants d'ultragauche en tête de cortège pourraient "provoquer les forces de l'ordre". Ils pointent aussi la présence potentielle de personnes "encagoulées" à Caen (400) et à Angers (250) qui pourraient s'en prendre aux forces de l'ordre et aux banques. Les villes de Dijon, Grenoble, Nancy, Le Puy-en-Velay, Chambéry, Metz, Mulhouse, Gap, Pau et Auch sont aussi citées. 

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