Réforme des retraites : l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et des manifestations le 24 janvier
Les syndicats opposés à la réforme du gouvernement appellent notamment, à la veille de la journée du 24, "à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire les 22 et 23 janvier".
Une "journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles" est prévue pour le vendredi 24 janvier. Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, les organisations "CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, Unef, UNL et FIDL appellent à réunir des assemblées générales pour continuer et amplifier encore la mobilisation afin d'obtenir le retrait de ce projet et l'ouverture de véritables négociations", écrivent-elles. Elles appellent notamment, à la veille de la journée du 24, "à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire les 22 et 23 janvier".
L'intersyndicale, opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement, s'est exprimée à l'issue d'une réunion intersyndicale de près de trois heures. Elle s'était réunie au siège de la CGT, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à la veille d'une sixième journée d'action nationale interprofessionnelle depuis le début du mouvement, après celles des 5, 10 et 17 décembre, 9 et 11 janvier, qui ont vu progressivement s'éroder la participation aux manifestations.
L'intersyndicale exige le retrait du projet
"Malgré les annonces du Premier ministre et après 6 semaines d'un mouvement social inédit, dont nous nous félicitons, la population soutient toujours majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste", note le texte.
L'intersyndicale "exige le maintien des régimes de retraite existants par répartition solidaire et intergénérationnelle, fondés sur un système par annuités". Elle rappelle qu'elle "porte des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous dans le système de retraite actuel", notamment l'égalité salariale hommes/femmes, la prise en compte des années d'étude, l'augmentation des salaires dans le privé et le public.
Si l'annonce du gouvernement de retrait de l'âge pivot assorti d'un bonus-malus, qui devait être instauré progressivement dès 2022, a ouvert la voie à un compromis entre Edouard Philippe et les syndicats "réformistes" (CFDT, CFTC et Unsa), Frédéric Souillot (FO) a balayé mercredi ces propositions : "les tergiversations autour de l'âge pivot et de l'âge d'équilibre, c'est de la sémantique", a-t-il déclaré.
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