Réforme des retraites : la bataille parlementaire est engagée
Le débat sur le projet de réforme des retraites s’annonçait tendu, lundi 7 février, et cela n’a pas raté. Cela n’empêche pas les ministres de marteler un discours bien rodé. La réforme des retraites serait tout simplement indispensable. "N’ayons pas peur de le dire : en matière de retraites, c’est une réforme ou la faillite", a assuré le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. En face, des oppositions sur le pied de guerre. Rachel Kéké, ancienne femme de ménage et députée Nupes, ouvre le bal.
Plus de 20 000 amendements
"À tous les ministres et les députés qui sont favorables pour faire travailler les gens jusqu’à 64 ans, qui d’entre-vous a déjà fait un métier pénible ?", a-t-elle interrogé. À l’extrême-droite, Marine Le Pen n’est pas en reste. "Résumons votre message aux Français : vous coûtez trop cher, il faut faire des efforts et travailler deux années de plus pour équilibrer les comptes publics. Mais quelle imagination, quelle audace !", a-t-elle déclaré. Au menu de cette bataille parlementaire, l’examen de plus de 20 000 amendements. Le gouvernement recherche, lui, un accord avec la droite.
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