Réforme des retraites : la perte de croissance causée par la grève au quatrième trimestre 2019 n’excédera pas 0,1 point, selon la Banque de France
Les prévisions de la Banque de France sont notamment fondées sur son enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises.
Les pertes occasionnées par la grève restent limitées. La croissance économique au quatrième trimestre 2019 devrait être amputée de 0,1 point au maximum, a annoncé, mercredi 15 janvier, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
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Les prévisions de la Banque de France sont fondées notamment sur son enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises. "Cet effet [de la grève] est déjà inclus dans notre prévision de croissance pour le quatrième trimestre à +0,2%", a précisé son gouverneur devant la commission des finances du Sénat. Il ne s'est cependant pas prononcé, à ce stade, sur l'impact potentiel des grèves sur l'économie française en 2020.
Deux fois moins d'impact que les "gilets jaunes"
D'après François Villeroy de Galhau, les grèves ont eu moins d'impact sur l'économie que le mouvement des "gilets jaunes". "Il y a un an, au moment du mouvement des 'gilets jaunes', 20% des entreprises se disaient affectées. Aujourd'hui, sur le même échantillon, ce sont 10% des entreprises, dans les mêmes secteurs, principalement hébergement-restauration et transports", a-t-il précisé.
"Ces chiffres macro-économiques limités recouvrent toutefois des effets différenciés selon les régions, les secteurs ou les entreprises. Et ils ne diminuent bien sûr en rien la gêne réelle subie par des millions de nos concitoyens, salariés et commerçants", a-t-il ajouté.
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