Réforme des retraites : le corps enseignant pas convaincu par l'"exercice de rhétorique" d'Édouard Philippe
Comment le corps enseignant réagit-il aux annonces du Premier ministre, Édouard Philippe, faites mercredi 11 décembre ? Les réponses de la journaliste Camille Da Silva, en duplex depuis Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), où avait lieu le congrès du syndicat enseignant FSU.
Les enseignants ont pu écouter, mercredi 11 décembre, ce qu'Édouard Philippe avait à leur proposer pour la réforme des retraites. Ils étaient réunis au congrès de la FSU à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) pour l'entendre. "La salle où se tient ce 9e congrès s'est vidée au moment où le Premier ministre a pris la parole. Les 700 participants au congrès de la FSU sont partis en pause déjeuner, mais comme vous pouvez l'imaginer, ils sont tous suspendus aux lèvres d'Édouard Philippe. Stylo en main, ils sont plusieurs à prendre des notes sur chacune des petites phrases clés du Premier ministre", indique la journaliste Camille Da Silva, en duplex sur place.
Les enseignants moquent le "consensus" présenté par l'exécutif
"Les premières impressions, c'est qu'il n'a pas convaincu le corps enseignant. Dès le début du discours, on les a vus sourire lorsqu'Édouard Philippe a parlé de 'consensus'. 'Il essaie de nous rassurer, mais ce sont des mots, il n'y a rien derrière. Il veut nous faire croire que la réforme est dans la philosophie du système actuel de retraites par répartition, mais c'est faux'. Pour eux, le Premier ministre est tout simplement en train de se livrer à un exercice de rhétorique. Ils attendent maintenant les mesures concrètes de la part du gouvernement", conclut-elle.
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