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Réforme des retraites : le gouvernement ne veut pas renoncer à "la clause du grand-père" pour les régimes spéciaux

Les sénateurs du parti Les Républicains souhaitent que la suppression des régimes spéciaux s'applique aux employés actuels, contrairement à ce que prévoit le texte du gouvernement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Un conducteur de la RATP à Vincennes (Val-de-Marne), le 4 avril 2021. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

"On ne change pas les règles du jeu en cours de route." Le gouvernement veut supprimer la plupart des régimes spéciaux mais seulement pour les futurs embauchés, a rappelé Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, mercredi 1er mars, alors que des sénateurs des Républicains souhaitent la suppression de la "clause du grand-père". "Nous supprimons les régimes spéciaux (...) mais nous le faisons avec équilibre, c'est-à-dire avec une entrée progressive dans le dispositif", a déclaré Olivier Véran sur BFMTV et RMC.

Le projet du gouvernement prévoit l'arrêt des régimes spéciaux seulement pour les nouveaux embauchés à partir du 1er septembre 2023. Ainsi, les salariés concernés (industries électriques et gazières, RATP, Banque de France...) déjà en poste resteront affiliés à leur régime spécial. Mais plusieurs voix à droite souhaitent la suppression de cette "clause du grand-père".

Le Sénat a approuvé le texte en commission, en y ajoutant de nouveaux amendements qui prévoient notamment des dispositions en faveur des mères de famille et de l'emploi des seniors. Les sénateurs vont se retrouver jeudi après-midi pour le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle.

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