Réforme des retraites : policiers et sapeurs-pompiers s’estiment lésés

Ils n’ont pas le droit de faire grève, mais jeudi 19 janvier, des policiers ont posé une journée pour rejoindre le cortège parisien. Ils disent non à la réforme des retraites. "On part sur un allongement de la durée de cotisation, qui est aujourd’hui incompatible avec la charge qui pèse sur notre profession", déclare Mickaël Dequin, secrétaire départemental 92 unité SGP Police.  

Le ministère de l’Intérieur craint une radicalisation du mouvement 

Les policiers bénéficient d’un régime spécial, mais avec la réforme, l’âge légal de départ à la retraite passera de 52 à 54 ans, voire davantage, pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Une injustice pour un policier du Val-de-Marne, qui a longtemps travaillé la nuit. "Avec les réformes qui se suivaient je suis parti à 57 ans, et aujourd’hui on m’annonce que je dois faire encore deux ans de plus", dit Reda Belhaj. Le ministère de l’Intérieur craint une radicalisation du mouvement. D’autres syndicats, comme Unité SGP ont prévu de durcir le mouvement, qui pourrait être rejoint par les sapeurs-pompiers.