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Vidéo Retraites : Gabriel Attal n'est "pas favorable à des mesures sur l'âge légal"

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Retraites : Gabriel Attal se dit "pas favorable à des mesures sur l'âge légal"
Retraites : Gabriel Attal se dit "pas favorable à des mesures sur l'âge légal" Retraites : Gabriel Attal se dit "pas favorable à des mesures sur l'âge légal" (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, a indiqué dimanche 8 septembre qu'il souhaitait des mesures prenant en compte la durée de cotisation plutôt que celles mettant en place un âge pivot lors de la prochaine réforme des retraites.

Invité de l'émission Dimanche en politique le 8 septembre, Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, a réagi à un rapport indiquant les conséquences sur les jeunes générations de la réforme des retraites.

En effet, un jeune né en 1990 perdrait en moyenne 25% de revenu par rapport à ses parents, selon une récente étude menée par des scientifiques et des économistes. "Le président a été très clair sur le fait que sur les modalités, notamment sur la question de la durée de cotisation, de l'âge pivot, etc., rien n'était arbitré. C'est d'ailleurs pour ça qu'on veut travailler avec les partenaires sociaux", a mis au point Gabriel Attal.

"On vit plus longtemps, on va devoir travailler plus longtemps"

Il a précisé également que la volonté était de mettre en place "un système de retraites qui reflète la carrière et le parcours des jeunes".  Ayant participé à la réforme Touraine, qui préparait une durée de cotisation de 43 ans en 2035, Gabriel Attal a expliqué que l'une des pistes consistait à "aller plus vite sur la question de la durée de cotisation". "J'ai dit sur votre plateau, il y a quelques mois, que je n'étais pas favorable à des mesures sur l'âge légal", a-t-il tranché.  

"On voit bien qu'on vit plus longtemps, qu'on va devoir travailler plus longtemps, notamment quand on est la jeune génération. La question est qu'on s'y retrouve à la fin sur sa retraite, et que si on a eu des trous, si on a changé de profession, si on a changé d'entreprise, on ne soit pas pénalisé pour ça à la fin. Et surtout, qu'il y ait le même calcul pour tout le monde", justifie-t-il.

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