Sony réduit sa voilure, 8.000 postes passent à la trappe
Ce vaste plan de restructuration prévoit, outre les 8.000 suppressions de postes (sur 160.000 salariés), une réduction des investissements (-30%) et une baisse de la production, notamment sur les écrans plats dont les ventes ont plongé en Europe.
Si Sony ne donne aucune répartition géographique pour les réductions d’effectifs et fermetures de sites de production, on sait déjà que l’usine de Dax (Landes), qui produit des bandes magnétiques, et ses 312 postes sont condamnés (lire notre article).
Ce n'est pas tout. Dans le Haut-Rhin, le site de Ribeauvillé va subir sont cinquième plan social en quelques années. Il concerne cette fois 230 emplois, dans une usine qui a compté jusqu'à 2.000 salariés, en majorité des femmes. L'implantation de cette usine Sony près de Colmar avait même entraîné la création du seul lycée japonais de France, le lycée Seijo, pour les enfants des cadres nippons.
Quatre ou cinq autres sites de la firme nippone sont également menacés, tandis que la délocalisation de la production vers des régions moins chères va se poursuivre.
De ce plan drastique annoncé brutalement aujourd’hui, Sony espère dégager 100 milliards de yens (plus de 830 millions d’euros) d’économies annuelles. Manière de relancer sa compétitivité, impactée par la hausse du yen et le ralentissement des ventes de produits électroniques, sur fond de récession mondiale.
Gilles Halais avec agences
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