Grève des éboueurs : les exigences de Force ouvrière noient Marseille sous les déchets
Les éboueurs marseillais sont en grève pour la troisième fois depuis le mois d’octobre. Les syndicats réclament une augmentation du salaire des agents.
Depuis une semaine, Marseille (Bouches-du-Rhône) ressemble à nouveau à une poubelle à ciel ouvert. Les éboueurs de la cité phocéenne sont en grève pour la troisième fois en seulement quatre mois. Chaque jour, près de 1 000 tonnes de déchets sont abandonnées, transformant les rues en décharge à ciel ouvert. "C’est un ras-le-bol général, on n’en peut plus. Cette magnifique ville va finir par devenir une énorme poubelle", confie Eugénie Flipo, patronne d’un restaurant. En octobre, à cause d’une première grève, des tonnes de déchets accumulés avaient été chariées jusqu’à la mer. Une catastrophe écologique que les Marseillais espèrent ne pas revivre.
La métropole rejette les demandes de FO
"Quand est-ce que cela va finir ? Au-delà des grèves c’est quand est-ce que Marseille aura enfin une gestion des déchets digne de ce nom", fustigent Alexandre Mounier, président de l’association "1 déchet par jour". Après plusieurs cycles de grève un accord avait été trouvé, prévoyant une baisse de 15 % du temps de travail des éboueurs. Mais Force ouvrière exige désormais le versement d’une prime de 100 € pour les dimanches et les jours fériés travaillés. Une mesure rejetée par la métropole.
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