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"Mobilisation générale" pour l'emploi et l'écologie : la CGT refuse de se rendre à la réunion organisée par Matignon

Dans un communiqué, la CGT estime que ce rendez-vous, visant à lancer une "mobilisation générale" pour l'emploi et l'écologie avec les syndicats, le patronat et des associations d'élus, est "loin de répondre au mécontentement et à la colère du monde du travail". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, lors d'une manifestation contre l'augmentation du coût de la vie, le 14 décembre 2018 à Paris.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Elle décline l'invitation. La CGT a décidé de ne pas participer à la rencontre organisée à Matignon, lundi 6 mai dans la matinée, pour lancer une "mobilisation générale" pour l'emploi et l'écologie, annonce le syndicat dans un communiqué. 

La CGT estime que ce rendez-vous était "loin de répondre au mécontentement et à la colère du monde du travail", déclare-t-elle dans ce communiqué. Le syndicat "ne participera donc pas à cette nouvelle réunion, ce matin, dont les objectifs sont loin de correspondre au mécontentement et à la colère du monde du travail et de ceux qui en sont exclus". 

Le syndicat dit avoir transmis "au gouvernement ses 19 propositions urgentes pour répondre aux besoins de la population et du pays".

Un "changement de méthode" avec les partenaires sociaux

Edouard Philippe a invité syndicats, patronat et associations d'élus pour lancer sa "mobilisation générale" pour l'emploi et l'écologie, lundi 6 mai. L'exécutif espère mettre en œuvre un "changement de méthode" avec les corps intermédiaires après plus de six mois de crise sociale.

"Qui peut croire que, par la voix du Premier ministre, l'exécutif va enfin prendre en compte les revendications qui s'expriment depuis des mois dans le pays ?" interroge la CGT, citant notamment la revalorisation du smic, des pensions et des minimas sociaux, la réduction du temps de travail, le rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF) ou la suppression de la TVA pour les produits de première nécessité.

"Alors qu'il y a urgence climatique, réduire cette question aux seuls gestes du quotidien consiste une nouvelle fois à culpabiliser uniquement les citoyens en ménageant, par exemple, les industriels", relève le syndicat. La CGT réclame notamment l'écotaxe sur les transports routiers, la relance du fret pour les marchandises et le maintien des petites lignes et des gares de proximité pour les voyageurs.

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