Cet article date de plus de deux ans.

"On n'a pas attendu la Première ministre pour rentrer dans la sobriété", assure Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef

Lors de son discours d'ouverture à la Rencontre des entrepreneurs de France du Medef lundi 29 août, Elisabeth Borne va demander aux entreprises de réduire leur consommation d'énergie de 10%.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Geoffroy Roux de Bézieux, dans les studios de France Inter, lundi 29 août 2022. (CAPTURE D'ECRAN FRANCE INTER)

"On n'a pas attendu la Première ministre pour rentrer dans la sobriété", assure Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, invité lundi 29 août sur France Inter. Elisabeth Borne va demander aux entreprises de réduire leur consommation d'énergie de 10%, lors de son discours d'ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF) du Medef lundi après-midi. 

>> "Si ça se passe mal, ce sera forcément de sa faute" : rentrée délicate pour la Première ministre Elisabeth Borne

"Les patrons sont rarement insouciants", poursuit Geoffroy Roux de Bézieux, qui rappelle que "quand les prix augmentent, on réduit sa consommation". Selon lui, l'objectif fixé de 10% "est un effort significatif mais absolument indispensable". "On va essayer, on va faire des efforts, tout le monde est dans le même bateau, on a évidemment intérêt à réduire notre consommation", résume-t-il.

"Des limites" dans les efforts à faire

Concernant la demande faite aux entreprises de ne pas chauffer leurs bureaux au-delà de 19 degrés cet hiver, comme ce sera le cas dans les administrations publiques, le président du Medef "n'y voit pas de problème particulier". "Ça permettra des réductions", ajoute-t-il. "Mais il y a des limites" dans les efforts à faire, prévient Geoffroy Roux de Bézieux, convaincu qu'il n'est "pas possible de faire covoiturer tout le monde".

"Ce qu'on veut éviter absolument, c'est le rationnement ou le délestage", conclut le président du Medef. Son inquiétude correspond au mot d'ordre du gouvernement pour cette rentrée : "Économies choisies plutôt que rationnement subi".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.