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Le pacte budgétaire européen doit être signé pour le 1er mars

La chancelière allemande Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés lundi pour parler de la taxe sur les transactions financières et de la rigueur budgétaire au niveau européen. Un nouveau calendrier se dessine.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Devant le Parlement européen à Bruxelles (Belgique). (JULIEN WARNAND / AFP)

La rigueur budgétaire européenne de retour au premier plan. La chancelière allemande Angela Merkel a rencontré, lundi 9 janvier, le président français Nicolas Sarkozy à Berlin (Allemagne). A l'issue de cet entretien, les deux dirigeants ont affirmé vouloir "accélérer" la constitution du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de secours financier de l'Union européenne (UE) qui doit prendre la relève du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

La France et l'Allemagne veulent également que le projet de révision des traités européens prévoyant de renforcer la discipline budgétaire de l'UE soit signé "pour le 1er mars. (...) Nous souhaitons que les négociations soient conclues dans les prochains jours", a précisé Nicolas Sarkozy. Le principe de ce changement de traité a été accepté par 26 des 27 pays de l'UE début décembre.

Soutien renouvelé à la Grèce

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, est chargé de piloter l'accord intergouvernemental sur la discipline budgétaire au sein de la zone euro. Il a indiqué lundi qu'il espérait finaliser les discussions politiques sur le pacte budgétaire européen d'ici à fin janvier. Il a confirmé que le nouveau traité sur le pacte budgétaire serait signé "début mars".

Merkel et Sarkozy ont par ailleurs réitéré leur volonté de maintenir la Grèce dans la zone euro, à condition toutefois que le pays mette en œuvre des réformes budgétaires. La chancelière a jugé "nécessaire" l'application d'un programme de restructuration de la dette grecque mais tenu à rassurer les marchés en affirmant que cette procédure resterait "une exception" qui n'aurait vocation à s'appliquer qu'à la Grèce.

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