Aube : à la découverte du lac d’Orient et de ses oiseaux

À 300 mètres au-dessus du lac d’Orient, Salvator Rucciani, pilote d'hydro-ULM, se délecte du paysage sauvage. Dans son bateau volant, il admire le Parc naturel de la forêt d’Orient (Aube) avant de se poser sur l’un de ses lacs. Une nouvelle invention qui attire l’attention au milieu de paysages qui semblent être une merveille de la nature, mais dont les lacs ont été créés par les humains. Ces points d’eau artificiels ont été creusés pour prévenir les creux de la Seine à partir des années 60.

Une immense réserve ornithologique

En son sein, bien des espèces d’oiseaux. Lucas Carré, photographe animalier, se fond dans les feuillages pour les observer et tenter de les capturer. Cet adolescent de 17 ans se passionne pour le lac d’Orient. "Quand je vois une rareté, un migrateur arrivé sur les lacs, je suis fier et heureux", dit-il. Des clichés d’un balbuzard pêcheur capturant une tanche, une cigogne noire, emblématique de la forêt. Le lendemain, dès l’aube, Lucas sera à nouveau en poste, à l'affût du moindre mouvement.