Le gouvernement veut faciliter le "départ en vacances de 50 000 jeunes" et de "100 000 seniors par an jusqu'en 2025", annonce Jean Castex
En déplacement en Indre-et-Loire, samedi, le Premier ministre présente un plan à 1,9 milliard d'euros pour relancer le tourisme en France.
Ce qu'il faut savoir
La France compte bien redevenir la première destination touristique mondiale. En déplacement en Indre-et-Loire, samedi 20 novembre, le Premier ministre Jean Castex présente un plan à 1,9 milliard d'euros pour relancer le tourisme en France. Un secteur d'activité très éprouvé par la pandémie de Covid-19.
Un plan quinquennal. Ce plan d'investissement dans le tourisme à horizon de cinq ans a été annoncé en juin par le président de la République. Il a fait l'objet d'une consultation avec les professionnels du secteur et les collectivités. Matignon en a présenté les grandes lignes vendredi. Il sera constitué en majorité de prêts.
Différents types de prêt. Dans le détail, 750 millions d'euros prendront la forme de prêts tourisme, un outil de la banque publique Bpifrance, dédié aux PME et TPE du secteur touristique qui ont besoin d'investir pour se moderniser. Le gouvernement va également proposer 500 millions d'euros de prêt relance tourisme, destinés à accompagner des investissements importants d'entreprises ou de collectivités.
De nouveaux crédits. Environ 650 millions d'euros prendront la forme de nouveaux crédits avec pêle-mêle des aides pour que les plus démunis partent en vacances, d'autres pour faire revenir les exposants dans les salons et foires ou encore des aides pour développer un tourisme responsable.
Innovation, numérisation, formation. Le gouvernement souhaite accompagner la montée en gamme de l'offre, aider au développement d'infrastructures et des transports, encourager l'innovation et la numérisation ainsi que valoriser le patrimoine. Il compte également améliorer la formation et l'attractivité des métiers du secteur.
Insatisfaction des professionnels sur les PGE. Les professionnels du secteur souhaitaient en priorité que le plan prévoie un étalement du remboursement des prêts garantis par l'Etat sur 10 à 12 ans, contre quatre ans actuellement. Le ministre de l'Economie a semblé y fermer la porte mardi.