Meublés touristiques : les conciergeries en plein essor

Des autoentrepreneurs toulousains entretiennent et contrôlent près de 45 logements. "Ce n'est pas du tout pareil qu'une femme de ménage (…) nous, on a un contrôle complet de l'appartement à faire", explique Siham Brahimi, autoentrepreneuse. Pour une centaine d'euros la prestation, ils s'occupent du linge, des achats pour le petit-déjeuner et signalent tout problème. Pour le propriétaire de l'appartement, leur prestation est un gage de sérénité.

Les professionnels de l'hôtellerie mécontents

L'activité est rentable pour le couple. L'ancien salarié de la restauration et l'ancienne assistante de vie scolaire ont plus que doublé leur salaire. "On n'a pas un salaire fixe (…) c'est un peu nous qui nous gérons en fonction des prestations que l'on fait", indique Enzo Brahimi, autoentrepreneur. Dans le sillage des meublés touristiques, une trentaine de conciergeries ont vu le jour. Certaines assurent même des services de décoration. L'activité irrite les professionnels de l'hôtellerie, qui doivent respecter des normes.