Cet article date de plus de quatre ans.

Tourisme, transports : les grands projets remis en question

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Tourisme, transports : les grands projets remis en question
Tourisme, transports : les grands projets remis en question Tourisme, transports : les grands projets remis en question (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Le Center Parcs de Roybon (Isère) a été abandonné ce jeudi 9 juillet. Une annonce saluée par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili, pour qui ce projet était typique "d'une ancienne période". Une page est-elle en train de se tourner ? Va-t-on freiner sur les chantiers "d'avant" ?

Ce sont des projets titanesques. Au coeur de Paris, la gare du nord version 2024, et sa surface multipliée par deux. A Roissy, l'aéroport bientôt équipé d'un nouveau terminal gigantesque. Ces chantiers iront-ils jusqu'au bout ? Ce ne sera quoi qu'il en soit pas le cas du Center Parcs de Roybon (Isère), abandonné ce jeudi 9 juillet. 1000 bungalows, des restaurants, une piscine devaient être aménagés. Mais après 13 ans de procédures, l'entreprise jette l'éponge. Le site a été occupé par des zadistes. Les habitants sont déçus mais pour les opposants, c'est une victoire. "Aujourd'hui, 80% des zones humides ont disparu avec l'urbanisation et tous ces projets. Il est temps de dire stop", argue Stéphane Perron, de l'association "Pour les Chambaran sans Center Parcs".

La gare du Nord et le terminal de Roissy pointés du doigt

Trop grand, trop commercial, pas assez écolo .. A Paris, le projet d'agrandissement de la gare du nord suscite aussi des critiques. Même si le permis de construire a été accordé, la mairie de Paris, opposée au projet, demande à l'Etat de revoir sa copie. Du côté de Roissy, ce sont les riverains qui s'inquiètent. Le 4eme terminal qui doit sortir de terre va augmenter le trafic. Pour l'autorité environnementale, l'impact sur la nature n'a pas assez été pris en compte. "On a toujours forcé les choses, et été plus loin que ce que la nature pouvait nous donner. Mais entre temps, on a compris qu'il fallait calmer le jeu et ralentir", raisonne Arnaud Schwartz, président de l'association France Nature Environnement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.