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Autolib' relaie une pétition auprès de ses abonnés pour le maintien de ses voitures électriques en Ile-de-France

Le Syndicat Autolib' Métropole va proposer, jeudi, aux 98 communes qui le composent, de résilier le contrat de délégation de service public qui le lie avec le groupe Bolloré. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Une voiture Autolib à Paris. Le service avait été lancé en 2011 par Bolloré.  (SERGE ATTAL / ONLY FRANCE  / AFP)

Une pétition qui tombe à point nommé. Alors que le Syndicat Autolib' Métropole, chargé de la mise en place du service Autolib' en Ile-de-France, va proposer aux 98 communes qui le composent, jeudi 21 juin, de résilier le contrat de délégation de service public qui le lie avec le groupe Bolloré, Autolib' relaie une pétition auprès de ses abonnés, via son application et par mail. Hébergée par Change.org, elle a été créée par un certain R. Jackman, qui se présente comme un usager du service mais dont l'identité reste mystérieuse. 

La pétition, intitulée "Pour le maintien du service public "Autolib'" et signée par plus de 10 000 personnes mercredi après-midi, est adressée à la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS). Elle lui demande "de s'engager à maintenir ce service public en faisant tout ce qui est en son pouvoir pour trouver les solutions de viabilité, en concertation avec l'ensemble des Franciliens et trouver des solutions originales pour maintenir ce service".

Un déficit estimé jusqu'à 300 millions d'euros

"Il est absolument aberrant d'envisager un retour en arrière en supprimant ce service qui devrait être reconnu d'utilité publique et inclus dans la logique de désengorgement et assainissement de la ville. Il est inconcevable de soumettre cette décision à la logique de marché, et permettre qu'une discorde entre la ville et M. Bolloré vienne encore une fois, après la discorde avec M. Decaux et le fiasco Vélib', nous amputer d'un service qui avait su conquérir notre quotidien et nous faciliter la Ville", peut-on lire sur Change.org.

Syndicat mixte et groupe Bolloré se renvoient depuis des jours, par voie de presse interposée, la responsabilité du déficit dont souffre le service démarré en 2011, pouvant aller jusqu'à 300 millions d'euros mais dont le montant est lui aussi sujet à désaccords.

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