Cet article date de plus d'un an.

Bretagne : un train de 1959 entièrement rénové et relancé par des passionnés

Publié
Durée de la vidéo : 6 min
Bretagne : un train de 1959 entièrement rénové et relancé par des passionnés
Bretagne : un train de 1959 entièrement rénové et relancé par des passionnés Bretagne : un train de 1959 entièrement rénové et relancé par des passionnés (France 2)
Article rédigé par France 2 - P.-L. Monnier, M. Petitjean, J. Sarfati, N. Bergot
France Télévisions
France 2
Vendredi 5 mai marque la dernière étape du 13h Découverte, à la rencontre de femmes et d’hommes qui travaillent dans des lieux remarquables. Direction Pontivy, en Bretagne, à la rencontre de passionnés de trains.

Le costume de Jean-Philippe, le chef de gare, est impeccable. Le sourire de Frédéric, le conducteur, rieur. À la gare de Pontivy (Morbihan), des passionnés ont relancé un vrai train. Il est 7h30, Frédéric, avec quelques copains, doit réveiller le train à la main. L’engin, qui date de 1959, a été entièrement rénové par ces passionnés. Fred, 67 ans, n’est pas cheminot de métier, mais de cœur. "J’étais directeur logistique. Je travaillais avec des trains dans les entrepôts dans lesquels je gérais. Donc j’ai toujours eu une passion pour les trains", confie Frédéric Chaldebas, conducteur du Napoléon express. Le convoi va pouvoir s’élancer. 

La gare était abandonnée

Jean-Philippe, le chef de gare de Pontivy, a le sens du détail, le souci du réel jusqu’aux bagages. Juste à côté, les passagers commencent à embarquer. Il y a quatre ans pourtant, la gare était fermée, abandonnée. Jean-Philippe l’a rachetée et rénovée. À bord aussi, Frédéric savoure. Pour conduire la machine, il a suivi une formation, reçu des autorisations. Petit, il a grandi à deux pas d’un passage à niveau, alors forcément aujourd’hui, jouer les cheminots, ça lui plaît. Les voyageurs apprécient : "Ça rappelle des souvenirs de départs en vacances, et c’est super qu’ils aient maintenu cette ligne", dit une femme.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.