Alstom, Essilor, Lafarge... Ces fleurons français qui s'arrachent
Les fleurons français, qui passent sous contrôle de groupes étrangers, illustrent les grandes manoeuvres du monde économique, où la France doit garder sa place.
Une fusion à 50 milliards d'euros qui donne naissance à un champion mondial de l'optique. L’alliance entre Essilor et Luxottica, c'est un nouveau groupe de 140 000 salariés qui affichera plus de 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un siège social français, un PDG italien : sur le papier, c'est un mariage entre égaux. Une fusion comme celle-ci n'est pas nouvelle. En juillet 2015, le champion français du béton Lafarge s'unit au géant suisse Holcim. Résultat : une présence dans 90 pays, 130 000 salariés et 32 milliards de chiffre d'affaires.
Les Chantiers de l'Atlantique habitués aux rachats
Lafarge/Holcim est devenue le leader incontesté du béton. Des fusions mais aussi des grands noms de l'industrie française passés sous pavillon étranger. Fin 2015, Alstom Energie est avalée par l'Américain General Electric. Changement de nationalité pour Alstom, mais les emplois sont restés en France. À Saint-Nazaire, le chantier STX est d'abord passé sous contrôle sud-coréen et va devenir italien.
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