Chantiers STX : le bras de fer franco-italien
À Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), les chantiers STX sont l'objet d'un bras de fer entre l’Italie et la France. La France menace de nationaliser les chantiers.
Les chantiers de Saint-Nazaire nationalisés. C'est la menace de Paris pour éviter qu'ils ne passent sous pavillon italien. Une prise de contrôle approuvée par l'ancien gouvernement aujourd’hui remise en cause par la nouvelle majorité. À l'origine le constructeur italien Fincantieri devait reprendre 48% de STX, soutenu par un investisseur italien à hauteur de 7% soit 55 % de capitale. Côté français, 33% pour l'Etat accompagné de l'industriel Naval Group avec 12% soit 45%.
Un accord doit être trouvé avant le 28 juillet
Aujourd’hui le gouvernement exige un rééquilibrage à 50-50 sinon il exercera son droit de préemption. "Nous souhaitons pouvoir maintenir un contrôle à 50-50, d'égal à égal avec nos amis italiens sur l'avenir de ces chantiers, sur l'emploi", explique Bruno le Maire, ministre de l'Économie. L’Etat pourrait racheter des parts pour devenir majoritaire, une option soutenue par certains salariés, car Fincantieri suscite des inquiétudes. Le revirement de la France provoque le vif mécontentement de ministres italiens. Dans ce bras de fer, la France et l’Italie ont jusqu'au 28 juillet pour trouver un accord.
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