"Gilets jaunes" : des heurts avec les forces de l'ordre à Nantes, 1 800 personnes rassemblées et 27 interpellations, selon la police

Article rédigé par franceinfo
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Un manifestant à terre le 14 septembre 2019 à Nantes, après l'utilisation d'un canon à eau par les forces de l'ordre, lors d'une manifestation des "gilets jaunes". (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

Les "gilets jaunes" se sont de nouveau mobilisés pour un 44e samedi de manifestation. 

Ce qu'il faut savoir

La manifestation nationale des "gilets jaunes" s'est élancée sous étroite surveillance policière à Nantes, samedi 14 septembre, en début d'après-midi. Selon la police, 1 800 manifestants ont défilé. La police nationale de Loire-Atlantique a annoncé l'interpellation de 27 personnes depuis le début de la matinée. Les policiers ont aussi saisi dix mortiers, ainsi qu'une centaine de parapluies, utilisés par les manifestants pour se protéger. Et vingt-deux cocktails Molotov ont également été découverts dans une poubelle.

Une manifestation nantaise sur fond d'affaire Steve Maia Caniço. Différents groupes de "gilets jaunes" avaient appelé à ce rassemblement national à Nantes pour relancer le mouvement, près d'un an après ses débuts, dans une ville marquée par la mort de Steve Maia Caniço.

La première manifestation d'ampleur à Nantes depuis début août. La dernière manifestation d'ampleur dans la capitale de la région Pays de la Loire a eu lieu le 3 août, quelques jours après la découverte du corps de Steve Maia Caniço dans la Loire. Venus dénoncer "les violences policières", au moins 1 700 manifestants avaient défilé et la police avait procédé à 42 interpellations. 

Des manifestations dans d'autres villes. A Lyon, quatre cents manifestants, dont beaucoup ne portaient pas de gilets jaunes, se sont rassemblés place Bellecour, bravant l'interdiction de la préfecture. A Toulouse, plusieurs centaines de personnes ont manifesté, arpentant les grands boulevards et les rues commerçantes du centre, au cri de "Toulouse, Toulouse, soulève-toi". A Marseille, deux cents personnes, dont une cinquantaine porteurs de la chasuble symbolique, ont défilé derrière une banderole appelant à la "suppression de l'IGPN, au service du blanchiment des polices". Le mouvement a également rassemblé quelque deux cents personnes à Montpellier et cent cinquante à Bordeaux.