"Gilets jaunes" : le gouvernement admet des "dysfonctionnements" après les violences à Paris, Edouard Philippe fera de nouvelles propositions demain

Article rédigé par Valentine Pasquesoone, Benoît Zagdoun
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une voiture de police se trouve devant un immeuble incendié lors d'une manifestation des "gilets jaunes", le 17 mars 2019 à Paris. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"L'analyse des événements d'hier met en évidence qu'il s'est révélé insuffisant dans son exécution pour contenir ces violences et éviter les agissements des casseurs. Il faut tirer toutes les conséquences de ces dysfonctionnements", a ajouté Matignon, à l'issue d'une réunion du chef du gouvernement avec plusieurs ministres.

Ce qu'il faut savoir

Journée chaotique. Sur les Champs-Elysées, la manifestation de "gilets jaunes" a été marquée par de nouvelles violences, samedi 16 mars. Boutiques pillées, jets de pavés sur les forces de l'ordre, immeuble incendié... Au lendemain des faits, les réactions sont nombreuses.

Matignon admet des "dysfonctionnements". Le gouvernement a admis des "dysfonctionnements" dans le dispositif de sécurité mis en place. Edouard Philippe fera "ses propositions d'adaptation à Emmanuel Macron lundi à 11h30.

Deux ministres convoqués. Les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et de l'Economie Bruno Le Maire seront auditionnés mardi par les commissions des Lois et des Affaires économiques du Sénat.

 "Des décisions fortes pour que cela n'advienne plus." Emmanuel Macron s'est exprimé samedi lors d'un point de situation à la cellule de crise du ministère de l'Intérieur. Il a estimé, au sujet des manifestants, que "tous ceux qui étaient là se sont rendus complices" du saccage des Champs-Elysées.

29 membres des forces de l'ordre blessés. En marge de la mobilisation des "gilets jaunes" à Paris, 29 personnes ont été blessées parmi les forces de l'ordre : 20 policiers et 9 gendarmes. Un pompier a également été blessé, ainsi qu'une soixantaine de manifestants, a appris franceinfo ce dimanche auprès de la préfecture de police.