Grand débat : Emmanuel Macron a rencontré des citoyens dans la Drôme
Le président s'est rendu à un débat citoyen organisé à Bourg-de-Péage dans la Drôme après avoir rencontré Laurent Wauquiez et des élus de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron poursuit sa tournée du grand débat national. Pour sa troisième réunion, jeudi 24 janvier, le chef de l'Etat s'est invité à un débat citoyen organisé à Bourg-de-Péage (Drôme), en fin de journée. Plus tôt dans la journée il avait affronté Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, à Valence (Drôme), qui a appelé le chef de l'Etat à aller à la rencontre des Français : "Il faut qu'il aille sur le terrain et qu'il échange directement avec les Français sans filtre, parce que sinon le débat va tourner à vide et ce sera un échec, et ça n'est pas ce que je souhaite." Emmanuel Macron a déclaré qu’il se rendrait "bien sûr" dans toutes les régions métropolitaines et qu'il rencontrerait bientôt des élus ultramarins à Paris. Suivez cette journée dans notre direct.
Des "gilets jaunes" empêchés d'approcher la préfecture. Les forces de l'ordre ont empêché des manifestants de se placer à proximité de la préfecture de la Drôme, à Valence, qui abrite la réunion entre Emmanuel Macron et des élus. Un périmètre de 300 mètres a été mis en place Dans le département, les "gilets jaunes" restent très mobilisés. Valence a vu défiler, le 5 janvier, 3 000 manifestants, presque autant qu'à Paris (3 500), selon les chiffres du ministère.
Tête-à-tête et déjeuner-débat. Après un entretien d'une demi-heure, ils se sont joint à un déjeuner-débat avec une soixantaine d'élus de la région Auvergne-Rhône-Alpes : les présidents des associations des maires des 12 départements, les parlementaires de la Drôme et la présidente du conseil départemental, Marie-Pierre Mouton (LR). Bref, pas de séance marathon de questions-réponses avec des maires, comme en Normandie et en Occitanie.
Des Français mitigés. Selon un sondage OpinionWay pour LCI-Le Figaro-RTL, 67% des sondés estiment que le grand débat national est "une bonne chose", mais 62% pensent que l'exécutif ne prendra pas en compte ses résultats.