"Gilets jaunes" : entre 1 000 et 1 500 manifestants dans le cortège parisien, selon la préfecture de police

Article rédigé par Camille Adaoust, Pierre Godon
France Télévisions
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Les "gilets jaunes" manifestent dans les rues de Toulouse, lors du 14e samedi de mobilisation, le 16 février 2019. (MAXPPP)

Des appels ont été lancés pour poursuivre les manifestations dans la capitale, dimanche, après le 14e samedi de mobilisation.

Ce qu'il faut savoir

Des "gilets jaunes" étaient de nouveau dans la rue, dimanche 17 février. La préfecture de police de Paris a comptabilisé entre 1 000 et 1 500 manifestants dans le cortège parisien. La veille, pour le 14e samedi de mobilisation, le ministère de l'Intérieur a recensé 41 500 manifestants dans l'Hexagone dont 5 000 à Paris, des chiffres en recul par rapport à la semaine précédente. Mais des chiffres contestés par les "gilets jaunes". Dimanche, les manifestants se sont retrouvés sur les Champs-Elysées et ont rejoint le Champ-de-Mars pour participer à un défilé "déclaré et pacifique". Suivez sur franceinfo cette nouvelle journée de manifestation. 

Fin de la manifestation parisienne vers 18h45. Dans le calme, le cortège, parti des Champs-Elysées a rejoint, comme prévu le Champ-de-Mars. Certains manifestants ont continué à marcher et se sont rendus sur la place de la République. Les derniers protestataires ont fini par partir, aux alentours de 18h45, toujours dans le calme.

Ingrid Levavasseur insultée et expulsée du cortège parisien. L'aide-soignante normande de 31 ans a été sifflée par des "gilets jaunes" qui ont notamment crié "enlève ton gilet" ou encore "salope""Je ne vais certainement pas plier. Ça ne va certainement pas me décourager. Au contraire, ça va me rendre plus forte", a assuré celle qui a abandonné la liste du Ralliement d'initiative citoyenne qu'elle entendait mener pour les élections européennes.

Alain Finkielkraut hué et injurié à ParisLa journée à Paris samedi s'est déroulée dans le calme mais a toutefois connu un bref moment de tension quand le cortège a croisé la route du philosophe et académicien Alain Finkielkraut, insulté par des manifestants aux cris de "sioniste de merde". Ces propos "sont la négation absolue de ce que nous sommes", a réagi Emmanuel Macron, "un déferlement de haine à l'état pur", a dénoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Le soutien aux "gilets jaunes" s'effrite. Une majorité de Français (52%, +15) estime que les "gilets jaunes" "doivent maintenant cesser leur mouvement et leurs actions (manifestations, blocages etc.)", selon un sondage Ifop pour le JDD publié dimanche.