Gilets jaunes : 10 personnes comparaissent pour le saccage de l'Arc de Triomphe
Le monument parisien avait subi des dégradations estimées à un million d'euros le 1er décembre 2018, en marge d'une manifestation des "gilets jaunes".
Le procès des émeutiers qui ont saccagé l'Arc de Triomphe, le 1er décembre 2018 lors d'une manifestation des "gilets jaunes", débute lundi 22 mars. Les images avaient fait le tour du monde, 10 personnes sont jugées pour ces faits. "Certaines d'entre elles encourent jusqu'à 10 ans de prison", indique Éric Pelletier en duplex depuis le tribunal de Paris. "Mais ces peines sont assez théoriques car, comme la juge d'instruction le dit elle-même, force est de constater que les instigateurs, voire les principaux auteurs, n'ont pas pu être identifiés au cours de l'enquête", ajoute le journaliste.
Les accusés nient les faits
Huit hommes et deux femmes comparaissent après avoir été arrêtés sur place ou trahi par leur ADN. "Ils sont chauffeur-livreur, électricien, ou sans emploi. Et parmi eux se trouve une figure de l'ultra-droite", détaille Éric Pelletier. "Tous contestent les charges retenues contre eux. Ils disent être entrés dans le bâtiment pour se protéger des gaz lacrymogènes, certains auraient ramassé sur place des objets qui étaient déjà tombés à terre. Le saccage de l'Arc de Triomphe avait fait plus d'un million d'euros de dégâts", conclut le journaliste.
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