"La République est entre les mains de monsieur Macron", "il va falloir qu'il agisse vite", lancent les "gilets jaunes" après leur rencontre avec Edouard Philippe

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Christophe Chalençon, membre des "gilets jaunes libres", s'exprime après sa rencontre avec Edouard Philippe, le 7 décembre 2018.  (JACQUES WITT / SIPA)

Une nouvelle journée de manifestation des "gilets jaunes" est prévue samedi 8 décembre.

Ce qu'il faut savoir

>> Ce direct est terminé. Suivez ici la mobilisation des "gilets jaunes" du samedi 1er décembre à Paris et dans les grandes villes de province

Le Premier ministre Edouard Philippe a reçu une délégation de six "gilets jaunes libres", vendredi 7 décembre. "Nous avons mis les revendications sur la table", a témoigné Christophe Chalençon à la fin de la réunion qui a duré une heure et demie, "le Premier ministre nous a entendus et va être le messager auprès du président de la République", a-t-il affirmé. "Nous avons porté la voix du peuple au premier ministre (...) maintenant la République est entre les mains de monsieur Macron", a-t-il ajouté. "La balle est dans son camp", a elle aussi estimé Jacline Mouraud. 

Emmanuel Macron s’exprimera en "début de semaine prochaine" sur la crise des "gilets jaunes", a annoncé le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, vendredi 7 décembre. Le chef de l’Etat prend la décision de ne pas s’exprimer avant les manifestations de samedi pour ne "pas mettre d’huile sur le feu", précise ce proche d’Emmanuel Macron. 

Plusieurs manifestations interdites dans le Pas-de-Calais. La préfecture a publié des arrêtés qui concernent quatre lieux donnant accès au réseau autoroutier à Calais, Hénin-Beaumont, Fresnes-lès-Montauban et Gavrelle. L'interdiction court de vendredi minuit à dimanche midi. 

Un dispositif "exceptionnel" de 89 000 policiers, dont 8 000 à Paris, sera déployé sur tout le territoire. Une douzaine de blindés de la gendarmerie seront déployés dans la capitale.

Anne Hidalgo a décidé d'activer la cellule de crise de la ville de Paris, "s qui suivra l'évolution de la situation". L'édile a également rappelé que "la violence est contraire aux valeurs de notre République". "Samedi, prenez soin de Paris", a-t-elle demandé, s'adressant aux "gilets jaunes".