"Gilets jaunes" : le profil varié des casseurs
À Paris dimanche 25 novembre, les agents de la ville ont remis en état l'avenue des Champs-Elysées. Les dégâts se chiffrent à des centaines de milliers d'euros. Les casseurs viendraient de l'ultra-droite, selon le ministre de l'Intérieur.
Ce sont des scènes de violences urbaines d'une rare intensité : des barricades qui brûlent, des affrontements entre casseurs et CRS et des incidents jusque tard dans la soirée samedi 24 novembre. Mais qui sont ces casseurs ? Pour le ministre de l'Intérieur, c'est l'ultradroite. Des images montrent des drapeaux aux insignes royalistes et plusieurs groupes d'extrême droite avaient appelé à manifester aux côtés des "gilets jaunes", comme Génération identitaire.
L'ultragauche aussi
Plusieurs tags et slogans laissés le long du parcours font aussi référence à l'ultragauche, comme des logos anarchistes et certains collectifs assument sur les réseaux sociaux leur présence sur les Champs-Élysées à Paris. Mais certains casseurs sont aussi de simples "gilets jaunes" agacés par le dispositif policier et qui assument leurs actions. En fin de journée, des casseurs sans gilet jaune ont intégré la manifestation. Une centaine de personnes ont été interpellées samedi. Les gardes à vue sont en cours. Elles permettront d'en savoir plus sur leur profil.
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