: Vidéo "Gilets jaunes" : les commerçants et les maires n'en peuvent plus des violences
Paris, Nantes, Toulouse, Saint-Étienne ou Bordeaux accueillent les manifestations des "gilets jaunes" et leur lot de violences. Les réparations et les retombées économiques sont coûteuses. Les maires réclament des indemnisations.
Malgré la pluie, c'est désormais le lundi que les commerçants tentent de faire des affaires en période de soldes. Depuis 13 semaines maintenant, les clients ont pris l'habitude de déserter les centres-villes le week-end. Chaque samedi, à Paris comme ailleurs, les commerçants font partie des cibles des casseurs présents lors des manifestations des "gilets jaunes". Les commerçants estiment la perte de leur chiffre d'affaires à 40% rien que pour décembre. A Saint-Étienne (Loire), une dizaine de boutiques risque de fermer.
40 millions d'euros de casse
Les municipalités dressent aussi le bilan des dégâts sur le mobilier urbain : 40 millions d'euros pour toute la France. Certains d'entre eux, comme Gaël Perdriau, maire LR de Saint-Etienne, envisagent des recours contre l'État. Autant de dégâts matériels et donc financiers qui ne semblent pas arrêter la détermination des "gilets jaunes". Ils appellent à de nouvelles manifestations samedi 16 février.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.