Cet article date de plus de cinq ans.

"Gilets jaunes" : vague de démissions au sein du parti politique de Jacline Mouraud

Les démissionnaires mettent notamment en cause "le culte de la personnalité" de l'ancienne figure des "gilets jaunes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jacline Mouraud à Bohal (Morbihan), le 13 novembre 2018.  (DAMIEN MEYER / AFP)

Plusieurs membres du bureau du parti Les Emergents, fondé en janvier par Jacline Mouraud, figure des "gilets jaunes", ont annoncé mardi 23 avril leur démission, mettant notamment en cause "le culte de la personnalité" de la dirigeante. "L'attitude et les prises de positions récentes de Madame Mouraud ne semblent plus en lien avec nos visions humaines et progressistes : absence de concertation, directives confuses, culte de la personnalité, manque de transparence financière et relationnelle...", peut-on lire dans un communiqué signé par les anciens secrétaire, trésorier et conseiller presse du parti. "Elle a mis un logo avec un M en allusion à Mouraud", a aussi indiqué Stéphane Baldan, ex-conseiller presse.

Pas de liste aux européennes

Jacline Mouraud, Bretonne de 51 ans, a été à l'origine d'une vidéo virale postée en octobre sur Facebook qui avait dénoncé "la traque aux automobilistes" et avait ainsi initié le mouvement des "gilets jaunes". En janvier, elle avait fondé à Orléans Les Emergents, parti qui souhaitait "refaire de la politique avec du cœur et de l'empathie". Les Emergents, qui ne figurera pas aux élections européennes, compte être présent aux municipales de 2020.

Jacline Mouraud a dit "prendre acte" de ces départs. "Je n'ai pas à prendre position. Je ne me rebelle pas contre ces événements qui font partie de la vie naturelle d'un parti", a-t-elle réagi. Elle a contesté qu'il s'agissait de quatre des six membres fondateurs du parti, comme expliqué par les démissionnaires, car selon elle le bureau fondateur n'était constitué que de trois personnes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.