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Gilles Le Gendre (LREM) : "Nous devons trouver les vraies solutions"

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Durée de la vidéo : 8 min
Gilles Le Gendre (LREM) : "Nous devons trouver les vraies solutions"
Gilles Le Gendre (LREM) : "Nous devons trouver les vraies solutions" Gilles Le Gendre (LREM) : "Nous devons trouver les vraies solutions" (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Gilles Le Gendre, président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale, est l’invité des "4 Vérités" de France 2 lundi 3 décembre.

La nouvelle manifestation des "gilets jaunes" samedi 1er décembre a donné lieu à son lot d'incidents : une préfecture incendiée, des violences dans plusieurs villes de France, des magasins pillés."C'est à nous de trouver des solutions. La crise trouve ses origines dans le long déclassement de la France depuis 30 ans dont nos oppositions portent les responsabilités", dénonce Gilles Le Gendre, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2 lundi 3 décembre. 

Le Premier ministre Édouard Philippe va recevoir une délégation des "gilets jaunes" et les chefs de partis pour "partager avec eux le dispositif que l'on va mettre en place très rapidement sur les territoires pour apporter les bonnes solutions aux problèmes que se posent les Français", détaille le président du groupe La République en marche à l'Assemblée. 

Emmanuel Macron visé

Plusieurs parlementaires ont demandé un moratoire sur les taxes qui vont être mises en place au 1er janvier. "Nous allons participer et prendre une part active à la concertation qui est mise en place par le gouvernement", assure Gille Le Gendre. "Nous ne pouvons pas avoir de concertations sereines dans le cadre qui est fixé par la violence", prévient le député de Paris avant d'ajouter : "Nous devons trouver les vraies solutions".

"Il n'y a pas une feuille de cigarette entre le président de la République, le Premier ministre et notre majorité", affirme Gilles Le Gendre. François Ruffin et Marine Le Pen ont demandé la démission d'Emmanuel Macron visé par la plupart des critiques. "Il est normal que, quand il y a uneinsatisfaction, une colère, une crise, la population interpelle au premier chef le chef de l'État", conclut le député. 

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