"Gilets jaunes" : interpellé samedi à Paris, Julien Coupat fait l'objet d'un rappel à loi
L'ancien militant d'extrême gauche avait été relaxé dans le procès "dit" de Tarnac, en début d'année.
Il est l'un des noms connus des interpellations qui ont eu lieu en marge des manifestations des "gilets jaunes", samedi 8 décembre à Paris. Julien Coupat a été placé en garde à vue pour "participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations". Il va faire l'objet d'un rappel à la loi, a appris franceinfo de source judiciaire, lundi.
Longtemps présenté comme le leader du "groupe de Tarnac", Julien Coupat a été interpellé samedi à Paris, où avaient lieu des manifestations de "gilets jaunes". Il était à bord d'un véhicule avec un proche et, lors de son interpellation, les policiers ont découvert un gilet jaune, un masque de chantier et des bombes de peinture, selon une source proche du dossier à l'AFP.
"Une relaxe annoncée"
"Ils ont choisi la seule procédure leur évitant de soumettre ce dossier à un juge indépendant, et donc de subir une nouvelle humiliation publique via une relaxe annoncée", a réagi Jérémie Assous, l'avocat de Julien Coupat, joint par franceinfo.
La procédure n’en est pas moins ridicule et les services de la DGSI sont une fois de plus désavoués.
Jérémie Assousà franceinfo
Julien Coupat avait comparu devant la justice en début d'année, soupçonné notamment d'être impliqué dans le sabotage d'une ligne SNCF en 2008. Initialement poursuivi pour terrorisme avant d'être jugé pour des délits de droit commun, il avait uniquement été condamné pour refus de prélèvement biologique mais avait été dispensé de peine, tout comme son ex-compagne, Yildune Lévy.
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