Manifestations : comment la police traque les casseurs ?
Le dispositif policier bénéficie du soutien de 14 cellules anti-casseurs, des policiers qui étudient pendant des heures l'ensemble des sources vidéos pour remonter vers les auteurs des faits.
Un fourgon de police attaqué, c'était lors d'une manifestation de "gilets jaunes" en février à Lyon (Rhône). Combien étaient les assaillants ? Souvent masqués, comment les identifier ? C'est la mission spéciale d'une cellule d'enquête de la police judiciaire et de ses agents anti-casseurs. Les samedis, le maintien de l'ordre est prioritaire par rapport aux interpellations. La cellule de quatre personnes intervient une fois la pression retombée et analyse toutes les vidéos à sa disposition.
Image par image, un travail de fourmi
"On se sert des images prises par l'hélico de la gendarmerie, en plan large et serré. On a aussi les vidéos de la ville et puis tout ce qu'on peut trouver sur Internet et les réseaux sociaux. C'est énormément de recoupement", explique l'un des agents. Dénichés les images sur Internet qui apportent des angles de vue différents, c'est la spécialité de cet autre agent. Image après image, tout est analysé dans le détail, un travail de fourmi. "Par exemple, celui qui porte le treillis avec la capuche sur la tête, je vais aller chercher dans les vidéos de la ville sur les lieux de rencontre si je peux le retrouver avec le visage découvert", décrit l'agent.
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