Cet article date de plus de cinq ans.

Pneus crevés et voitures vandalisées : la préfète de l'Ardèche prise à partie par des "gilets jaunes" à Aubenas

Des "gilets jaunes" ont dégradé la voiture de la préfète de l'Ardèche, Françoise Souliman, alors qu'elle passait à proximité d'un rond-point occupé. Il n'y a que des dégâts matériels.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Drôme Ardèche
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La voiture de la préfète a été taguée et rayée. (France Bleu Drôme Ardèche / Caroline)

La préfète de l'Ardèche, Françoise Souliman, a été prise à partie mardi 5 février à Aubenas par des manifestants, rapporte France Bleu Drôme Ardèche. Il n'y a pas eu de violence physique, mais la voiture de la préfète ainsi que celle de son équipe ont été endommagées.

Alors qu'elle était en déplacement, la préfète a croisé la route de plusieurs manifestants, dont des "gilets jaunes", réunis au rond-point de Millet à Aubenas. "Des ‘gilets jaunes’ ont reconnu mon véhicule et ont commencé à nous encercler", raconte Françoise Souliman avant d'ajouter : "Je suis sortie, j'ai tenté de discuter avec eux mais le dialogue était totalement impossible parce que c'était plus des vociférations et des cris qu'une volonté de parler. Nous avons eu un pneu crevé, la voiture rayée. Une voiture qui m'accompagnait a eu deux pneus crevés." L'un des véhicules a également été tagué. Par la suite, la préfète et son équipe ont dû s'arrêter chez un garagiste pour faire réparer les voitures.

Que des dégâts matériels

"Mais, et c'est le plus important, il n'y a aucun blessé, c'est du matériel. (...) A aucun moment je ne me suis sentie en danger. Mais une voiture secouée, des pneus crevés, ça n'a rien de très réjouissant ni rassérénant pour la vie démocratique d'un pays", analyse Françoise Souliman.

Après cet épisode, Françoise Souliman a reçu plusieurs messages de soutien, dont celui du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes Publics, Olivier Dussopt, qui a jugé que "la violence et les dégradations ne (devaient) pas être tolérées ni excusées".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.