: Vidéo "J’essaye d’agir avant que la violence arrive" : ce "gilet jaune" voulait rencontrer Emmanuel Macron, il a été reçu par Edouard Philippe
Parti à pied de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le 21 novembre, Patrick de Perglas est arrivé à Paris mais n'a pas été reçu par Emmanuel Macron. Il témoignait mercredi soir dans "C à vous", sur France 5.
"Quelque chose me pousse à aller voir le président, lui parler et éviter une catastrophe." Depuis le mercredi 21 novembre, Patrick de Perglas est en grève de la faim. Ce "gilet jaune" a quitté Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) à pied, pour rencontrer le président de la République. Arrivé à proximité des grilles du palais présidentiel, il a trouvé porte close, mercredi 28 novembre.
"Je me doutais qu'on n’allait pas me recevoir. On ne reçoit pas quelqu’un comme ça. Mais quand même, je suis surpris", a-t-il regretté, le soir-même, sur le plateau de "C à vous", sur France 5.
Ça aurait été autre part, dans un autre pays, un messager qui fait 350 kilomètres à pied... Un roi, je pense, aurait reçu le messager pour l'écouter
Patrick de Perglasà "C à vous" sur France 5
Pourtant, ce jardinier de 55 ans a "beaucoup de choses à dire" au président de la République. "Je lui dirai en face quand je le rencontrerai. Dans notre rencontre, j’aimerais voir ses yeux. Parce que je lirai dans ses yeux s’il est sincère ou pas." Ses revendications s'apparentent à un cri du cœur : "Aujourd’hui, les personnes qui travaillent donnent tout ce qu’elles ont, tout ce qu’elles gagnent. Il ne leur reste presque plus rien. Donc il faut que l’on ait un pouvoir d’achat, il faut que tout le monde ait un pouvoir d'achat."
Il indiquait mercredi soir vouloir poursuivre sa grève de la faim tant qu'il n'est pas reçu par Emmanuel Macron. A défaut du président, il a finalement été reçu jeudi après-midi par Edouard Philippe pour un "tête-à-tête" d'une trentaine de minutes, a annoncé Matignon à France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
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