Violences des "gilets jaunes" : l'opposition critique les annonces du gouvernement
Le plan sécuritaire dévoilé lundi 18 mars par l'exécutif pour enrayer les violences en marge des mobilisations des "gilets jaunes" laisse perplexes les commerçants et l'opposition.
Les scènes d'émeutes se reproduiront-elles samedi 23 mars pour l'acte XIX des "gilets jaunes" et ce malgré les mesures sécuritaires dévoilées lundi 18 mars par le gouvernement ? Les avis sont sceptiques, à commencer par les commerçants. "J'ai plus entendu un appel à la guerre qu'un appel à la paix", affirme Philippe Léon, commerçant à Toulouse, qui souhaite que les manifestations s'arrêtent.
"Beaucoup de palabres"
De nombreuses critiques émanent également de l'opposition. "On se demande pourquoi ce qu'ils nous proposent aujourd'hui n'a pas été décidé plus tôt", cingle le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. "Beaucoup de palabres et un lampiste qui saute pour essayer de détourner l'attention", renchérit Éric Ciotti, député les Républicains des Alpes-Maritimes. Quant aux syndicats de policiers, ils auraient souhaité que la participation à une manifestation interdite ne soit plus sanctionnée par une contravention, mais devienne un délit facilitant les interpellations préventives.
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