Air France : la compagnie aérienne, désavouée par l'inspection du travail
L'administration a annulé la procédure de licenciement contre l'un des salariés. Il était accusé d'être l'auteur des violences contre des membres de la direction.
Pour préserver son entourage, il préfère garder son anonymat. Le salarié d'Air France accusé d'être l'auteur des violences contre des membres de la direction va réintégrer son poste. C'est l'inspection du travail qui a décidé de refuser son licenciement. "Je suis en train de revivre, parce que trois mois de mise à pied à la maison, à ne rien faire, sans salaire, on pourrait tomber très très bas. C'était une situation difficile à vivre et ça m'a fait du bien de lire ce courrier", explique ce salarié de la compagnie aérienne française.
Recours d'Air France
Pour Air France, ce salarié était l'un des meneurs lors des violences commises durant un comité central d'entreprise en octobre dernier. Les images de la chemise arrachée du DRH ont fait le tour du monde, mais pour l'inspection du travail l'intention de nuire du délégué CGT n'est pas prouvée. Lui reconnait avoir poussé un vigile dans la bousculade, un geste qu'il dit regretter. La direction d'Air France ne commente pas la décision, mais a déposé un recours auprès du ministère du Travail. En attendant, cet agent du secteur logistique veut continuer à travailler pour Air France.
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