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Air France : les cinq salariés poursuivis pour violences sont mis à pied à titre conservatoire, sans solde

Ils sont soupçonnés d'avoir eu un rôle actif dans les incidents survenus en marge du comité central d'entreprise consacré à l'annonce d'un plan de restructuration menaçant 2 900 emplois.

Article rédigé par franceinfo
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Xavier Broseta, le DRH d'Air France, est évacué par des vigiles après avoir été agressé, le 5 octobre 2015 à Roissy (Val-d'Oise), au siège d'Air France. (JACKY NAEGELEN / REUTERS)

Les cinq salariés d'Air France poursuivis pour les violences commises à l'issue du comité central d'entreprise du 5 octobre dernier ont été mis à pied à titre conservatoire, sans solde, jeudi 15 octobre, selon une source syndicale. La CGT Air France a fait part de sa volonté "d'attaquer en référé" ces décisions de mises à pied, invoquant la "présomption d'innocence".

Arrêtés lundi et placés en garde à vue jusqu'à mardi, les cinq employés seront jugés devant le tribunal correctionnel de Bobigny, le 2 décembre, pour violences en réunion, a annoncé mardi le parquet. Ils encourent jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Soupçonnés d'avoir eu un rôle actif dans les incidents

Agés de 35 à 48 ans, quatre d'entre eux sont employés de la branche cargo Air France et le cinquième d'Air France Industries. Certains ont un mandat syndical à la CGT, selon une source proche du dossier.

Ils sont soupçonnés d'avoir eu un rôle actif dans les incidents survenus en marge du comité central d'entreprise consacré à l'annonce d'un plan de restructuration menaçant 2 900 emplois. Deux dirigeants d'Air France avaient alors été molestés et obligés de s'enfuir, leurs chemises déchirées, en escaladant des grilles.

Une vingtaine de salariés au total font à ce stade l'objet de procédures disciplinaires, a précisé la compagnie aérienne, avec des sanctions pouvant aller de l'avertissement au licenciement.

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