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Le casque pourrait devenir obligatoire pour les jeunes cyclistes

C'est l'une des pistes qui devrait être évoquée ce vendredi, lors du Comité interministériel de sécurité routière - le premier depuis quatre ans. Depuis 2014, la mortalité est repartie à la hausse, après douze ans de baisse...
Article rédigé par Anne Patinec
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Un Comité interministériel de sécurité routière est prévu ce vendredi, le premier depuis quatre ans © MaxPPP)

Il y a urgence. 19,2% de tués en plus sur les routes, en juillet dernier (par rapport à juillet 2014), c'est ce qui a décidé le gouvernement à organiser cette réunion du Comité interministériel de sécurité routière - qui n'avait plus siégé depuis mai 2011.

Si pendant 12 ans, le nombre de morts sur les routes n'a cessé de baisser, la tendance s'est inversée l'an dernier, avec une hausse de 3,5% et 3.384 tués. Les chiffres sont également mauvais pour les huit premiers mois de cette année : + 4,6%. Pour tenter de mettre fin à la série noire, de nouvelles mesures vont être adoptées.

Les deux-roues particulièrement surveillés

Principaux visés, les deux-roues motorisés. Parce qu'ils sont particulièrement vulnérables. Aussi, le port des gants pourrait devenir obligatoire. Et les propriétaires seraient obligés d'effectuer un contrôle technique avant de vendre leur moto. Alors qu'ils ne représentent que 2% du trafic, cyclomotoristes et motards totalisent chaque année 24% des tués et 43% des blessés graves.

Autre mesure concernant les cyclistes cette fois, le casque pourrait devenir obligatoire pour les moins de 12 ans. 

Le gouvernement n'oublie pas le volet répressif : des annonces concernant les radars automatisés sont attendues ; les entreprises pourraient se voir obligées de dénoncer leurs conducteurs qui se sont fait flasher et les avertisseurs de radars pourraient être interdits.

Le gouvernement entend aussi lutter contre les pratiques addictives : des éthylotests anti-démarrage pourraient être installés dans les voitures d'automobilistes déjà condamnés pour conduite en état d'ivresse. L'objectif reste de passer sous la barre des 2.000 morts sur les routes de France en 2020. 

En revanche, l'abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur tout le réseau secondaire semble écarté.

Pas d'abaissement de la vitesse sur les routes : Chantal Perrichon, la présidente d ela Ligue contre la violence routière, le regrette

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