SNCF : le projet d'accord sur le temps de travail soumis à la signature
La seule nouveauté, c'est que le texte, désormais définitif, est officiellement soumis aux syndicats pour signature. Celles de l'UNSA et de la CFDT semblent déjà acquises, la CFDT-cheminots l'a confimé ce mardi matin, même si les deux organisations réformistes ont voulu se donner un petit délai avant de se prononcer publiquement. Comme elles représentent plus de 30% des voix des cheminots, cela peut suffire à ce que l'accord soit validé. Sauf si la CGT et SUD, qui pèsent plus de 50%, font jouer leur droit d'opposition.
La CGT peut-elle bloquer cet accord d'entreprise?
Tout dépendra donc de l'attitude de la CGT, que le gouvernement entend mettre face à ses responsabilités. Son pari, visiblement, c'est qu'elle aura du mal à bloquer un accord d'entreprise qui reprend en gros l'actuelle réglementation du temps de travail de la SNCF. Cela serait incompréhensible et trop dur à justifier en interne.
Le gouvernement a donc choisi la fermeté dans la dernière ligne droite, refusant aussi au passage toute réécriture du projet de convention collective du ferroviaire, comme l'exigeait la CGT, alors même que son secrétaire général Philippe Martinez se serait personnellement impliqué dans les discussions.
A LIRE AUSSI ►►► Grève à la SNCF : trafic toujours perturbé mardi
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.