Un homme de 29 ans interpellé sur un site SNCF en Seine-Maritime

Un homme de 29 ans, connu du renseignement territorial pour son appartenance à la mouvance d'ultragauche, a été interpellé, dimanche 29 juillet, sur des voies de chemins de fer, à Oissel, au sud de Rouen, en Seine-Maritime, indique lundi une source proche du dossier à franceinfo. Il a été placé en garde à vue pour "pénétration ou circulation dans une dépendance de la voie ferrée interdite au public" et "association de malfaiteurs", précise le parquet de Rouen à franceinfo. Le suspect est originaire de la région toulousaine, indique une source proche du dossier à France Inter.

L'interpellation a eu lieu "suite au signalement d’un conducteur de train qui a aperçu plusieurs individus à l’intérieur des emprises ferroviaires de la SNCF au niveau d’une armoire électrique". Les suspects "ont pris la fuite à son passage", ajoute le parquet de Rouen. Ils étaient trois, deux ont réussi à prendre la fuite, précise une source proche du dossier à France Inter.

"Aucune dégradation n’a été relevée"

La Sûreté ferroviaire a ensuite prévenu la police, qui a interpellé le suspect vers 18 heures, précise cette même source. Dans la voiture de cet homme, la police a retrouvé des éléments laissant penser qu'il pouvait préparer des dégradations. Ce dernier était revenu sur les lieux pour récupérer son véhicule, à l'intérieur duquel "divers objets et notamment plusieurs bombes de peinture ont été retrouvées". "Aucune dégradation n’a été relevée à ce stade par la SNCF", précise le parquet de Rouen.

Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits. Selon une source policière à France Télévisions, cette interpellation n'est pas en lien à ce stade avec les sabotages qui ont entraîné une grande pagaille dans les gares vendredi matin, quelques heures avant la cérémonie d'ouverture des JO, mais il y a une "concomitance qu'il faut regarder".

Par ailleurs, vers 22 heures dimanche à Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne), un individu a pris la fuite après avoir été surpris par des policiers en train de couper une clôture d'une ligne à grande vitesse à la pince coupante, selon une source policière à France Télévisions. Les policiers ont été alertés par un système d'alarme de surveillance. Il n'y a aucun autre dégât constaté.