Catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : 450 000 euros d'amende requis à l'encontre de la SNCF
Une amende de 450 000 euros a été requise contre la SNCF, dans le procès de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui avait fait 7 morts et 400 blessés en 2013.
À la sortie du tribunal judiciaire d'Évry (Essonne), mercredi 15 juin, les victimes sont sonnées, mais soulagées, après quatre heures de réquisitoire accablant pour la SNCF. Selon l'avocat général, la seule explication de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, survenue en 2013, c'est la défaillance de la maintenance. La voie ferrée à Brétigny (Essonne) était fissurée depuis des semaines. La SNCF était au courant, dit-il, mais elle a privilégié le rendement à la sécurité des voyageurs. Pour cette raison, il requiert la peine maximale pour une entreprise : 450 000 euros à l'encontre de la SNCF.
Laurent Vaton, "victime d'un système"
Pour l'accusation, seule la SNCF est responsable des fautes, qui ont entraîné la mort de sept personnes et fait plus de 400 blessés le 12 juillet 2013 en gare de Brétiny-sur-Orge. L'avocat général réclame une relaxe à l'encontre de Laurent Vaton, le cadre en charge de la maintenance, non coupable dit-il, car victime d'un système. Jeudi 16 juin, ce sont les avocats de la SNCF qui vont plaider et qui auront la lourde tâche de contester ces réquisitions.
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